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M. Schlund*a (Dr), C. Druellea (Dr), T. Roland-Billecarta (Dr), D. Gossetb (Pr), J. Ferria (Pr), R. Nicota (Dr)

a Université de Lille - CHU de Lille, Lille, FRANCE ; b Université de Lille, Lille, FRANCE

* matthias.schlund@chru-lille.fr

Introduction : L’apprentissage de la traumatologie cranio-faciale est difficile compte tenu de la complexité de l’anatomie cranio-faciale. De bonnes capacités de représentation spatiale sont nécessaires pour l’appréhender correctement. La notion de trouble occlusal occupe une part centrale en traumatologie maxillo-faciale et bien que cela soit une conséquence mécanique du déplacement, cette notion est souvent mal comprise par les étudiants. L’impression 3D permet actuellement de générer des modèles fiables, reproductibles et peu coûteux permettant d’aider l’étudiant à comprendre ces notions en lui permettant de manipuler ces modèles tridimensionnels. Notre objectif était de démontrer l’utilité de ce type de modèles dans l’enseignement de la traumatologie cranio-faciale.

Matériel et Méthodes : Nous avons inclus 434 étudiants de MED5 de l’année universitaire 2018/2019 de la Faculté de Médecine de l’Université de Lille divisés en 13 groupes d’enseignement dirigé. Au sein de chaque groupe, les étudiants étaient randomisés dans le bras « modèle 3D » ou dans le bras « photographies de la reconstruction 3D ». L’évaluation a été effectuée à partir d’un cas clinique de traumatologie cranio-faciale comprenant une fracture de mandibule et une fracture du complexe zygomatique avec questions à choix multiples type ECNi. Les analyses statistiques ont permis d’évaluer le bénéfice des modèles sur la compréhension de la traumatologie cranio-faciale. Nous présentons ici les résultats.

Conclusion : L’impression 3D permet de créer des modèles haptiques peu coûteux à grande échelle. La manipulation de ces modèles par les étudiants en médecine leur permet de mieux comprendre l’anatomie et la traumatologie cranio-faciale.