S. Iro*a (M.), F. Slimania (Pr)
a service de stomatologie et chirurgie maxillo faciale hôpital 20 août, Casablanca, MAROC
* irosalisou@yahoo.fr
Introduction
Les plaques de reconstruction constituent un des moyens prothétiques permettant de reconstruire les pertes de substance interruptrices de la mandibule consécutives à des résections tumorales le plus souvent d’origine bénigne. Ce type de reconstruction est émaillé des complications.
L’objectif de ce travail est d’analyser les complications dues aux reconstructions mandibulaires par plaque.
Matériels et méthodes : Il s’agit d’une étude rétrospective des patients ayant bénéficié d’une reconstruction mandibulaire par plaque entre 2014 et 2018. Seules les reconstructions mandibulaires par plaque sans greffe osseuse sont incluses.
Résultats : nous avons enregistré 13 cas de complication sur les 37 patients ayant bénéficié de RPP sur une période de 5 ans. Au total 3 cas d’exposition cutanée, 6 cas d’exposition intrabuccale, 2 cas mixtes (exposition cutanée et intrabuccale), 1 cas de rupture des plaques, 2 cas de desserrage des vis et un cas de mise à nu complète après chimiothérapie. Le délai moyen de survenue de complication est de 1 à 24 mois.
Discussion : les complications liées aux PR sont fréquentes et peuvent parfois causer de graves problèmes aux patients nécessitant des chirurgies itératives. Cependant ces complications se produisent le plus souvent à long terme. Elles tiennent compte des contraintes mécaniques sur la plaque et les tissus mous et le type de pertes de substance interruptrices de la mandibule.
Mots clés : perte de substance interruptrice, mandibule, plaque de reconstruction, complications