Z. Sayad*a (Dr), B. Dania (Dr), S. Benazzoua (Pr), M. Boulaadasa (Pr)

a CHU, Rabat, MAROC

* zahra.sayad999@gmail.com

Introduction:

Les tumeurs des glandes salivaires accessoires sont rares et réputées être bénignes. Toutefois, leur chef de file qui est l’adénome pléomorphe demeure un souci majeur pour tout chirurgien maxillo-facial à cause de son risque de dégénérescence maligne.

L’objectif de notre travail est de préciser les particularités épidémiologiques, diagnostiques et thérapeutiques de ces tumeurs ainsi que leurs caractéristiques évolutives.

Matériel et méthodes :

On rapporte à travers une étude rétrospective descriptive menée au service de chirurgie maxillo-faciale CHU Rabat 20 cas sur une période de 3 ans (2015 à 2018).

Résultats :

Notre étude objective une prédominamce féminine, avec un âge moyen de 35,85 ans.

La localisation la plus retrouvée est le palais osseux 55%, suivie du voile avec 25% alors qu’on a retrouvé une localisation labiale dans 15% et la face interne de joue dans 5%.

Le délai moyen de diagnostic était de 2 ans et 6 mois. La TDM a été réalisée dans la majorité des cas, associée à l'IRM dans 2 cas. Le traitement était chirurgical. Il était bénin dans tous les cas sauf un cas de dégénérescence. Pas de récidive sur un recul de 2 ans.

Discussion:

Les tumeurs des glandes salivaires accessoires sont dominées par l’adénome pléomorphe. Ils ont une évolution lente. Ses sites préférentiels sont le palais, les lèvres et les joues.

L’exérèse chirurgicale doit être complète. Son pronostic est bon, mais reste marqué par un risque élevé de récidive et de dégénérescence imposant une prise en charge chirurgicale précoce et une surveillance régulière et prolongée.