A. Kallel*a (Dr), W. Elleucha (Dr), S. Brikia (Pr), M. Dhouiba (Pr), F. Karraya (Pr), M. Abdelmoulaa (Pr)

a Faculté de Médecine de Sfax, EPS Habib Bourguiba, Sfax, Tunisia, TUNISIE

* kallel.abdesslem@gmail.com

Introduction: Les greffes cutanées ont été décrites pour la première fois par Reverdin en 1869 et depuis lors, plusieurs techniques de prélèvement ont été élaborées (en pastille, peau totale, peau mince…). Dans plusieurs circonstances, le chirurgien plasticien maxillo-facial se trouve confronté à des pertes de substances cutanées dont l’étiologie est variable (traumatique, brulures, post exérèse chirurgicale…), et malgré le préjudice esthétique plutôt moyen, les greffes de peau essentiellement totale, gardent toujours des indications privilégiées dans la réparation de certaines pertes de substances au niveau de la face.

Patients et méthodes: c'est une étude rétrospective réalisée au service de chirurgie maxillo-faciale se déroulant sur 5 ans de 2014 à 2018. Des critères d'inclusion ont été définis: patients quelques soit l'age, présentant des pertes de substances ne dépassant pas 2x2 cm.

Résultats: 10 patients ont eu une greffe de peau dermolipidique (7 femmes et 3 hommes). le site donneur était la région pré-tragienne dans tous les cas. Un seul cas a présenté une nécrose costituant un échec thérapeutique. l'aspect tardif était jugé bon dans 6 cas, les 3 autres cas ont présentés une hyperchromie disgracieuse de la greffe.

Discussion: Malgré que la majorité des auteurs réclament un bon dégraissage du greffon pour favoriser sa prise, un greffon composite (dermo-hypodermique, cartilagineux) peut être d’utilité dans la réparation des petites pertes de substances, surtout que l’aspect esthétique final est très comparable à une peau normale.