A. Clement*a (Dr), MM. Solovyovb (Pr), E. Maladierec (Dr)

a Service de chirurgie maxillo-faciale ; centre hospitalier de Meaux ; 6-8, rue Saint-Fiacre ; 77100 Meaux, Meaux, FRANCE ; b Service de chirurgie maxillo-faciale ; centre hospitalo-universitaire I.P. Pavlov ; 6/8, ulitsa Lva Tolosovo, Saint-Pétersbourg, RUSSIE, FÉDÉRATION DE ; c Service de chirurgie maxillo-faciale ; centre hospitalier Saint-Jean ; 20, avenue du Languedoc ; B.P. 49954, Perpignan, FRANCE

* alex.clement.cmf@gmail.com

La tuméfaction des tissus mous de la face, après avulsion des troisièmes molaires mandibulaire (TMM), est une des complications les plus citées par nos patients.

Les moyens de mesure de ce paramètre varient entre subjectifs et objectifs.

Pour les premiers, les chercheurs donnent un questionnaire (sous différentes formes) au patient, qu’il va remplir selon son estimation du degré de la tuméfaction. Cette estimation subjective peut varier entre un patient, par exemple, de Marseille et un autre de Lille, en passant par Dijon !

Mesures objectives : ici, on trouve plus de variété méthodiques que dans les mesures subjectives.

Certains auteurs comparent la moyenne arithmétique, pré- et post-opératoire, de la somme de certaines distances entre différents repères céphalométriques comme le gonion, pogonion, menton, tragus, commissure palpébrale latérale, commissure orale. D’autres auteurs vont employer photogrammétrie, le scanner tri-dimensionnel ou, encore, la thermographie.

En résumé, aujourd’hui (2019), il n’existe pas de consensus sur le moyen de mesure, de la tuméfaction des tissus mous de la face après avulsion des TMM, le plus fiable. D’où chaque auteur utilise le moyen lui semblant le moins contraignant et le plus représentatif.