M. Khelifa*a (Dr), K. Mebarkia (Pr), F. Bouzouinaa (Pr)

a Service de Pathologie et Chirurgie Buccales. Faculté de médecine .Université Oran.1, Oran, ALGÉRIE

* khelifa.moussa@univ-oran.dz

Introduction :

Stafne, en 1942 [Curien R .,2010], rapporte pour la première fois 35 cas de lacunes osseuses asymptomatiques et non évolutives situées dans la région postérieure de la mandibule. La classification de l’OMS reconnaît les termes de « latent bone cyst of jaw » et de « Stafne’s Cyst »[OMS 2007]. La lacune de Stafne étant totalement asymptomatique, son diagnostic est habituellement fortuit et radiologique. C’est l’orthopantomogramme(OPT) qui, le plus souvent, révèlera une radioclarté très évocatrice [Gómez CQ., et al 2006]. L’aspect radiologique typique, doublé du caractère asymptomatique, permet d’évoquer le diagnostic mais ne suffit pas à l’affirmer. Si le diagnostic de lacune de Stafne est l’hypothèse la plus probable, l’abstention combinée d’une surveillance régulière est l’attitude thérapeutique la plus appropriée [Philipsen H et al., 2006].

Observation :

Le présent travail décrit le cas d’un patient édenté qui nous a été adressé pour extraction de racines résiduelles. Lors de l'interrogatoire, le patient ne signalait aucune symptomatologie. L’avulsion de la première molaire mandibulaire gauche datait d’environ une année. Aucune particularité clinique n’était observée au niveau exobuccal et endobuccal. A l’OPT, la découverte fortuite de la lésion radioclaire dans le corps mandibulaire gauche. Pour poser un diagnostic de certitude, il a été nécessaire d’en obtenir d’autres images en TDM.

Conclusion :

La lacune de Stafne est une lésion importante à connaître par tout praticien car elle peut conduire à tort à un geste chirurgical inutile.