A. Boukerche*a (Dr), M. Khelifab (Dr), Z. Serradjia (Pr), F. Bouzouinab (Pr)

a Service d'ORL et chirurgie cervico-faciale.Faculté de médecine.Université Oran.1, Oran, ALGÉRIE ; b Service de Pathologie et Chirurgie Buccales. Faculté de médecine .Université Oran.1, Oran, ALGÉRIE

* boukerche.amel@univ-oran1.dz

Introduction

L’atteinte cervicale de l’hydatidose est rare même dans les pays où l'hydatidose sévit à l'état endémique. Elle représente 1% des localisations de l’échinococcose hydatique humaine [M. Belcadhi et al 2011], contrairement à l’hépatique (60-70 %) ou la pulmonaire (20-30%) [A.El kohen et al 2003].

Le but de ce travail est d’étudier les aspects épidémiologiques, cliniques, paracliniques et thérapeutiques de l’hydatidose cervico-faciale à partir de l’étude d’un cas et revue de la littérature.

Observation

Nous rapportons le cas d’un homme de 62ans, qui a consulté pour une tuméfaction cervicale, sous mentonnière, molle, évoluant depuis 2 ans. Son diagnostic a été évoqué sur l’imagerie par L'échographie cervicale et la TDM cervico- faciale confirmée par l’étude anatomopathologique de la masse kystique réséquée.

Discussion

Le kyste hydatique cervical isolé est exceptionnel. L'examen histologique confirme le diagnostic dans ces sites inhabituels [K. Oqbani et al 2017]. C’est une affection bénigne mais qui peut devenir grave par ses complications évolutives [R.Abbassi et al 2007]. Le traitement est chirurgical mais le vrai traitement reste prophylactique : Il doit viser la rupture du cycle parasitaire à tous les niveaux de la chaîne épidémiologique.