V. Rabuel*a (M.), J. Levasseura (Dr), N. Zwetyengaa (Pr)
a Service de chirurgie maxillo-faciale, CHU Dijon, Dijon, FRANCE
* rabuel.valentin@orange.fr
• Présentation des résultats d’une étude Prospective, avec des critères objectifs.
• Le bruxisme est une pathologie peu connue du grand public, mais qui atteint tout de
même 12% de la population adulte. Son impact sur la qualité de vie est non négligeable
pour les patients.
Son origine, bien que les études récentes aient ouverte des pistes de recherche n’est
pour l’instant pas bien définie. Il en est de même pour son traitement, qui n’est pas
curatif à l’heure actuelle, mais plutôt préventif des complications liées à cette pathologie.
Un des traitements proposé à l’heure actuelle, est l’injection de toxine botulinique dans
les muscles liés à la mastication.
Cette injection de toxine permettrait de diminuer l’activité musculaire sur ces zones, et
donc de réduire les contraintes mécaniques exercées sur la mâchoire, prévenant les
complications à long terme du bruxisme. Cette prise en charge reste empirique, et ne
repose pas sur des études formelle.
Bien qu’un grand nombre de praticien utilise cette méthode en complément d'autre
thérapeutique, quelques études de faible puissance et avec des critères subjectifs
laissent suggérer un effet de la toxine botulinique dans la prévention des symptômes liés
au bruxisme.
• Matériel & Méthodes : Etude Prospective, au sein du CHU de Dijon. Présence de
critères objectifs (Electromyographie, dynamométrie) et de questionnaires validés.
• Résultats : Présence d’un effet bénéfique de la toxine botulique de type A, diminution de
l’intensité des épisodes de bruxisme, diminution de l’hypertrophie musculaire, diminution
de la force musculaire masticatrice, amélioration de la qualité de vie.