M. Etchebarne*a (Mlle), M. Fénelonb (Dr), Y. Toresc (M.), R. Siadousc (M.), A. Gremarrec (Mme), M. Durandd (Mme), M. Sarraue (Dr), S. Catrosb (Pr), F. Gindrauxf (Dr), N. L'Heureuxc (M.), JC. Fricainb (Pr)

a Univ. Bordeaux, INSERM, Laboratory BioTis, UMR 1026 / CHU Bordeaux, Service de chirurgie maxillo-faciale, Bordeaux, FRANCE ; b Univ. Bordeaux, INSERM, Laboratory BioTis, UMR 1026 / CHU Bordeaux, Département de chirurgie orale, Bordeaux, FRANCE ; c Univ. Bordeaux, INSERM, Laboratory BioTis, UMR 1026, Bordeaux, FRANCE ; d CHU Bordeaux, CIC 1401, Bordeaux, FRANCE ; e CHU Bordeaux, service de gynécologie-obstétrique, Bordeaux, FRANCE ; f Nanomedicine Lab, Imagery and Therapeutics (EA 4662) / CHU Besançon, service de chirurgie orthopédique, traumatologique et plastique, Besancon, FRANCE

* etchebarne.marion@gmail.com

Introduction : Du fait de ses propriétés anti-inflammatoires et anti-fibrotiques, la membrane amniotique humaine (MAH) pourrait être une alternative à la membrane induite pour le traitement des pertes de substances osseuses segmentaires. Pour limiter le risque de transmission d’agent pathogène et permettre le stockage des membranes, plusieurs méthodes de préservation de la MAH ont été évaluées en ingénierie tissulaire osseuse. L’objectif de cette étude était de sélectionner la meilleure méthode de préservation de la MAH en vue de son utilisation pour la reconstruction osseuse.

Matériel et méthodes : Quatre méthodes de préservation de la MAH ont été comparées. In vitro, des tests de rétention à la suture ont été réalisés sur les MAH fraiches, cryopréservées, lyophilisées et décellularisées. In vivo, des défauts osseux ont été réalisés sur des fémurs de souris. Le défaut était soit laissé vide soit recouvert par l’une des MAH testées. Les souris ont été sacrifiées à 1 et 4 semaines après chirurgie (n=6 par condition et par temps). La réparation osseuse a été quantifiée radiologiquement par micro-scanner et par analyse histologique.

Résultats : Les tests de rétention à la suture ont montré que la MAH décellularisée était la plus résistante. In vivo, la réparation osseuse était significativement plus rapide lorsque les défauts osseux étaient recouverts par la MAH décellularisée.

Discussion : La décellularisation de la MAH semble être la méthode de conservation de choix en régénération osseuse aussi bien sur le plan mécanique que biologique.